L’incubation de startup, un concept en expansion
En France, ils sont environ 400. Les incubateurs de startups sont en constante augmentation ces dernières années. Ces structures d’accompagnement de concrétisation d’idées innovantes font fureur et de plus en plus de jeunes entrepreneurs se tournent vers elles. Mais alors l’incubateur, c’est quoi ?
Aide et accompagnement, les objectifs de l’incubateur de startup
L’incubateur de startup est avant tout une structure d’accompagnement à la création d’entreprise. L’idée est d’aider les jeunes entrepreneurs à mener à bien leurs idées. Technologie, Economie Sociale et Solidaire, tous les domaines peuvent être accueillis.
La structure intervient à la phase de création de l’entreprise, travaillant un concept en le rendant économiquement exploitable. C’est d’ailleurs sa différence avec l’accélérateur, dont le but est de dynamiser et d’augmenter la croissance d’une startup déjà existante.
Les apports concrets de l’incubateur de startup
Le soutien apporté par l’incubateur est tout autant moral que financier. Moral d’abord, puisque son rôle est de conseiller et de former les entrepreneurs. Financier ensuite, par la mise à disposition de matériel.
L’incubateur forme aussi à l’entrepreneuriat. Apprendre à cibler son marché et à élaborer un modèle économique fiable n’est pas chose aisée. Une aide à la rédaction d’un business plan ou encore d’un dépôt de brevet est apportée.
L’incubateur peut également faire intervenir des experts pour spécialiser davantage les incubés. La formation passe aussi par le réseau. Anciens incubés, investisseurs, clients et partenaires peuvent être mis en relation avec les jeunes entrepreneurs de l’incubateur.
Les différents types d’incubateurs
Il y a du choix dans le monde de l’incubation. Plusieurs types et structures existent.
Les incubateurs publics, dits Allègre, dépendent du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche. Ils accompagnent les lauréats du concours national d’aide à la création d’entreprise de technologies innovantes pendant 24 mois. L’intégration est aussi possible si le projet est en collaboration avec un laboratoire de recherche public.
Les incubateurs de collectivités locales dépendent eux d’une région ou d’une métropole. Leur but premier est d’œuvrer pour l’attractivité et le développement économique et social du territoire.
Les incubateurs rattachés aux grandes écoles s’adressent aux étudiants, voire anciens étudiants. Ils sont issus de grandes écoles de commerce, comme HEC, ou d’ingénieurs comme Polytechnique.
Les incubateurs privés sont à l’initiative d’entrepreneurs, d’investisseurs ou d’associations professionnelles. Ils sont souvent en partenariat, que cela soit avec des entreprises ou avec des collaborateurs publics.
Les incubateurs de grandes entreprises cherchent à améliorer l’efficacité commerciale d’un produit, à créer une nouvelle offre en recherchant des talents et ressources nouvelles
Enfin les Centres Européens d’entreprises et d’innovation (CEEI) sont portés et soutenus par l’Union Européenne.
Bien choisir son incubateur pour entreprendre au mieux
Choisir son incubateur est une étape primordiale dans la réussite entrepreneuriale. Chaque structure a sa spécialisation. Il faudra choisir l’incubateur d’abord en fonction du domaine visé par l’idée du jeune entrepreneur. ESS, informatique, commerce, tous sont représentés.
Ensuite, le choix se fait aussi en fonction des besoins et des attentes de chacun. La relation entre l’incubé et l’incubateur est une relation de confiance, en duo. Si les souhaits et les espoirs autour du projet sont clairs et acceptés par les deux parties, la concrétisation pourra se faire dans un cadre sain.
L’incubation est un très bon moyen de lancer son projet. L’aide fournie se place sur tous les points de création d’entreprise. Au-delà de l’apport en connaissances, elle permet aussi de briser la solitude provoquée par l’entrepreneuriat en solo. Elle est en quelque sorte l’étape antérieure avant l’arrivée dans un espace de coworking.