Journée mondiale de l’environnement : un mois après le jour du dépassement

Jour du dépassement, comment les entreprises peuvent-elles agir ?

 

C’était il y a pile un mois. Le 5 mai 2022 marque le jour du dépassement. Une mauvaise nouvelle écologique de plus révélée par WWF France. Il n’est cependant pas trop tard pour inverser la tendance, mais il faut faire vite. Entreprises et grands acteurs de l’économie mondiale doivent enrayer la machine de cette catastrophe écologique.

 

 

Le jour du dépassement, qu’est-ce que c’est ?

 

Le jour du dépassement, c’est le jour où l’humanité a épuisé l’ensemble des ressources que la Terre peut lui donner en une année. C’est un indicateur calculé chaque année par l’Organisation Non-Gouvernementale (ONG) Global Footprint Network. Elle compare l’empreinte écologique de l’humanité et de ses activités à la biocapacité terrestre.

C’est un constat représentatif du mode d’exploitation et de gestion des ressources de notre planète. En 2021, le jour du dépassement était le 29 juillet. D’année en année, la date recule. WWF France estime que ce n’est pas perdu et qu’il est toujours temps d’agir.

 

 

Les obligations environnementales des entreprises

 

Les entreprises sont des acteurs clef de la transition écologique et du ralentissement du réchauffement climatique. La France a mis en place certaines obligations envers les entreprises pour forcer les sociétés à se sensibiliser.

 

 

Le bilan d’émission de gaz à effet de serre pour lutter contre la pollution de l’air

 

Le bilan d’émission de gaz à effet de serre (BEGES) est une mesure obligatoire pour les personnes morales de droit privé de plus de 500 salariés en France métropolitaine, et de 250 salariés dans les régions et départements d’outre-mer. Les personnes morales de droit public sont aussi concernées si elles ont plus de 250 salariés. Enfin, les collectivités de plus de 500 000 habitants doivent également réaliser ce bilan.

Il consiste à calculer l’empreinte carbone de l’entité en prenant en compte ses émissions directes de gaz à effet de serre et ses émissions indirectes liées à l’énergie. L’entreprise doit le réaliser tous les 4 ans, les entités publiques tous les 3 ans. Il est transmis à l’Agence de l’environnement et de la maitrise de l’énergie. Son but : identifier les sources d’émissions et les réduire au maximum.

 

 

Le principe de pollueur-payeur pour lutter contre la pollution des sols

 

On trouve le principe de pollueur-payeur dans le Code de l’Environnement. Il prévoit que les frais de prévention, de réduction et de lutte de la pollution doivent être pris en charge par l’entité pollueuse. Il permet de faire prendre conscience aux entreprises, mais aux aussi aux particuliers, de leur impact écologique via leur économie.

En France, ce principe est appliqué avec les taxes sur l’assainissement de l’eau ou sur les ordures ménagères. Il est fondateur dans la lutte contre la pollution, et ce dans tous les Etats développés.

 

 

La redevance pour lutter contre la pollution de l’eau

 

Les entreprises produisant industriellement et rejetant dans l’environnement eaux et boues sont obligées au paiement d’une redevance. Le montant est établi proportionnellement à la quantité et à la dangerosité des polluants rejetés. L’agence de l’eau se charge de fixer le montant, et le reçoit.

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Cette redevance incite les entreprises à réduire leurs rejets et à investir davantage dans des technologies propres. Elle s’inscrit dans cette logique de prise de conscience par l’économie.

 

La transition écologique et le recul du jour du dépassement ne peut se faire sans les entreprises. Leur prise de conscience doit passer par l’obligation. Comme chaque geste compte, vous pouvez trouver sur Kiklean Media des articles relatifs à la réduction de l’empreinte écologique des entreprises : zéro déchet, économie d’eau, nous parlons de tout ! 

 

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