La mode et la fast-fashion
La mode est ancrée dans notre façon de vivre, mais sans vraiment connaître l’impact qu’elle peut avoir sur l’environnement. C’est ce que nous avons voulu vous décrypter dans cet article.
La fast-fashion et sa définition
Apparu dans les années 1990, le terme de fast-fashion regroupe un ensemble de marques produisant des vêtements de manière accélérée et souvent peu cher.
@konbini Comment sortir de la #fastfashion quand on est fauché.e ? #haul #tiktokfashion #tiktokacademie ♬ son original – Konbini
Pour vous donner un ordre d’idée, une entreprise de fast-fashion peut sortir jusqu’à 36 collections par an contrairement à 4 collections pour une marque classique.
Étant une entreprise polluante, la fast-fashion a de nombreuses retombées négatives sur l’environnement (désastre sanitaire et écologique) mais également sur le côté social avec le sweatshops (atelier de misère = conditions de travail déplorables).
La mode et ses composants polluants
Les vêtements sont connus pour consommer beaucoup d’eau, de pesticides et émettent beaucoup de CO2. Tous ces éléments vont engendrer une pollution de l’environnement terrestre.
De plus, le coton est très souvent utilisé dans la composition des vêtements et notamment dans les tee-shirts, cependant, il faut faire attention, car cette matière a besoin de beaucoup d’eau entraînant parfois des pressions sur les ressources locales.
Concernant les pesticides, il est difficile pour les marques de ne pas en utiliser du fait que les pesticides sont indispensables pour protéger les plants de coton et assurer un rendement. Mais il est important d’être vigilant, car les pesticides sont composés en partie de dérivés d’arsenic, ayant un impact négatif sur les travailleurs !
Du côté des fibres synthétiques, elles ont un effet négatif sur l’environnement, car elles demandent un procédé de fabrication complètement chimique (70% des fibres synthétiques viennent du pétrole). Cette extraction du pétrole entraîne une grande émanation de gaz à effet de serre, contribuant au réchauffement climatique.
L’utilisation de substance toxiques dans les vêtements
Lors de la phase de production des vêtements, les substances toxiques sont utilisées et posent des problèmes au niveau des droits et de la santé des travailleurs.
Pour la transformation des matières premières, les marques vont devoir utiliser de la graisse, de la cire, de l’huile, de la colle, et plus précisément l’huile d’ensimage dans les vêtements en laine pour le tissage.
Cependant, ce n’est pas à ce moment-là que ça va être toxique, mais c’est lors du rinçage, car ces substances toxiques vont s’infiltrer dans l’eau.
Il y a également l’ennoblissement du textile, c’est à dire la teinture, qui nécessite l’usage de produits chimiques, le sablage pour délaver les jeans (utilise du sable de silice, provoquant des irritations au niveau des yeux et des voies respiratoires) et la teinture des tissus qui consomme moyenne 4 milliards de tonnes d’eau par an !
Le transport des vêtements, émetteur de gaz à effet de serre
Selon des études, le transport engendre en moyenne 1,2 milliard de gaz à effet de serre par an ce qui est plus que les vols internationaux et le trafic maritime réuni.
L’entretien des vêtements et son impact environnemental
Entretenir ses vêtements, c’est provoquer des dégâts sur l’environnement en commençant par les microplastiques.
Les microplastiques sont tellement fins que les stations d’épuration ne peuvent pas les filtrer,finissent donc dans les océans et sont mangées par les poissons. Nous retrouvons au total pas moins de 500 000 tonnes microplastiques dans les océans.
Pour laver ou bien sécher vos vêtements cela requière l’utilisation de beaucoup d’eau et d’énergie
Et pour finir, la lessive que vous utilisez pour les laver contient des produits toxiques nuisibles à la vie aquatique.
Petit conseil
Privilégiez les vêtements de secondes mains, vous éviterez ainsi le fast-fashion tout en dépensant moins !
La mode a donc un impact très négatif sur l’environnement et il va falloir changer nos habitudes de consommation pour éviter tout cela. Privilégiez alors les vêtements de seconde main !