Nous avons eu l’occasion de pouvoir interviewer Laure Noguès, directrice de CFC Formations, un organisme spécialiste des formations en Marchés Publics destinées au secteur public et privé depuis 1994 !
De sa création à aujourd’hui, découvrez en plus sur l’évolution de CFC Formations ainsi que sur Laure, le pilier de l’organisme.
Quel est votre parcours ?
Je suis diplômée d’une école de commerce et à l’issue de ces études, j’ai intégré une petite boite spécialisée dans l’événementiel, j’organisais des séminaires et des formations.
Ensuite, j’ai intégré le domaine des télécommunications, chez un prestataire dans un premier temps, puis chez Bouygues Télécom en tant que directeur de projet et enfin Virgin Mobile pour laquelle j’étais en charge des sites e-commerce et de la vente à distance.
En 2016, j’ai repris CFC Formations, société créée par mon père.
Vous aviez au début de vos études, l’idée de reprendre l’entreprise ?
Non pas du tout ! Toutefois, l’origine de CFC Formations vient un peu de moi à vrai dire. Lors de mes débuts dans l’événementiel puis en tant que cheffe de produit puis cheffe de groupe, j’ai développé l’activité de formations dans le domaine du secteur public et donc des marchés publics.
Quand j’ai quitté cette société, mon père, qui a toujours été entrepreneur, cherchait de nouvelles idées de développement. C’est lorsque nous étions en vacances chez lui à Aix-en-Provence qu’un de mes formateurs m’a rendu visite. L’idée est donc née de cette discussion entre mon père et ce formateur !
Pourquoi avoir fait le choix de vous consacrer uniquement aux formations en marché public ?
En réalité, c’était plus une opportunité plutôt qu’autre chose.
Quand j’étais chargée de développer des séminaires et des formations, fin des années 90, l’accès à l’information n’était pas aussi simple qu’aujourd’hui, notamment due à l’absence d’internet.
Je suis alors tombée dans un journal de presse professionnelle sur un article qui parlait de la refonte du code des marchés publics et je suis dit : c’est réglementaire, ça touche pleins d’acheteurs : les secteurs publics, les collectivités territoriales, les ministères, les hôpitaux…, c’est donc un sujet pour moi !
J’ai proposé à mon patron de monter un séminaire là-dessus et ça a été un gros succès, par la suite, j’ai continué à développer des formations dans ce domaine.
Nous avons vu que sur votre site vous avez une charte RSE, pouvez-vous nous en dire un peu plus en quelques mots ?
Nous sommes une petite boîte composée de 6 collaborateurs plus moi. Je travaille avec une trentaine de formateurs, tous des freelance. Nous sommes donc un petit acteur du monde de la formation. Mais pour moi il était important de développer notre activité dans un cadre respectueux à la fois de l’environnement tout en essayant de jouer un rôle sur la société.
Quand on a ouvert le centre de formation à Paris, je voulais une qualité de service et une expérience client qui soit la meilleure possible mais je ne voulais pas forcément avoir des prestations ostentatoires. Nous avons donc réfléchi sur la façon de proposer des prestations de bouche les plus qualitatives possibles mais sans être trop consommatrice d’emballages.
On fait donc travailler les commerçants du quartier notamment pour tout ce qui est pause, petit-déjeuner d’accueil…ce sont des fruits de saison qui viennent de circuit court. Nous avons identifié des restaurants dans le quartier qui font travailler des producteurs locaux. Ça a donc été un peu la démarche.
En interne, nous n’utilisons plus du tout de bouteilles en plastique individuelles, nous avons fait le choix de fontaine qui filtrent l’eau. Nous avons également mis en place un principe de recyclage, que l’on affiche aussi auprès de nos apprenants : on leur demande de jouer le jeu !
Sur la partie sociétale, on sollicite systématiquement les missions locales, pour ouvrir notre sourcing de candidats à un maximum de profils. Nous avons la même démarche dans le choix de nos prestataires.
Vous pensez que vos prestataires font aussi attention à ça et ont des valeurs comme les vôtres ?
En complément de notre charte RSE, j’ai voulu faire un bilan carbone l’année dernière. Nous avons pu comparer nos résultats par le biais d’un premier benchmark réalisé auprès d’autres organismes de formations ou de sociétés de prestations de services. Nous avons eu la bonne surprise que nos démarches ont porté leurs fruits car nous sommes très bien situés, ce qui est très encourageant pour nous !
Dans le cadre de la réalisation de notre bilan Carbone nous avons sollicité nos différents fournisseurs pour obtenir des informations sur leurs propres démarches RSE. Nous avons eu très peu de retours car j’ai plutôt tendance en tant que petit opérateur économique à recourir à des fournisseurs qui ont à peu près la même taille que moi car je recherche de la flexibilité, des valeurs communes plutôt que d’être gérée par une grosse boîte où je serai un numéro parmi tant d’autres clients.
A mon petit niveau, j’essaye de contribuer en apportant un petit grain de sable pour contribuer à une société plus inclusive, plus responsable…
Je pense qu’il y a une vraie prise de conscience globale car nous proposons des formations dans le domaine des marchés publics et nos clients sont des administrations publiques du domaine public. Je réponds donc à des appels d’offres de formations sur-mesure pour lesquelles les critères RSE deviennent assez importants.
C’est la première fois que vous travaillez avec une entreprise d’insertion, avec un recul de 8 mois de collaboration, êtes-vous satisfaite des services proposés ?
Globalement, je suis très satisfaite. Ce que je recherchais au début dans la prestation c’était aussi de la flexibilité car nous ne demandions pas une prestation classique avec un nombre de passages fixes par semaine. Etant donné que nous accueillons des groupes en fonction dans nos locaux, il y a certaines semaines ou les besoins de nettoyage sont plus importants que d’autres.
Je recherchais donc un prestataire capable de me proposer soit deux passages par semaine soit jusqu’à six passages par semaine en fonction de notre activité. Pour cela, Kiklean.net a su répondre à mes besoins en me proposant deux personnes qui soient en mesure de s’auto-backuper.
Au démarrage, il n’y avait qu’une seule personne et c’était donc un peu compliqué mais aujourd’hui le binôme fonctionne plutôt bien.
Il y a un relationnel qui est très bon. Lorsqu’il y a des petits loupés, les collaboratrices savent accepter les remarques et les recommandations qu’on peut leur faire et les appliquent sans problèmes !