« Le bureau, 2ème lieu de vie des Français travaillant dans ces espaces, moins étudié que le logement« , présente des spécificités susceptibles d’avoir un impact « réel et conséquent » sur la qualité de l’environnement quotidien des travailleursa prévenu Andrée Buchmann, présidente de l’Observatoire de la qualité de l’air intérieur (OQAI) le 8 décembre.

L’OQAI a dévoilé les premiers résultats du projet de recherche européen « Officair » qui a étudié, entre fin 2010 et 2014, les polluants présents dans l’air intérieur (aldéhydes, COV, ozone, particules fines PM 2,5…) et le confort (thermique, acoustique, visuel) de 167 immeubles de bureau – neufs ou réhabilités depuis moins de 10 ans -, dans 8 pays européens : Espagne, Finlande, France, Grèce, Hongrie, Italie, Pays-Bas et Portugal.

Très peu d’études en matière de confort et de qualité de l’air intérieur des bureaux ont jusqu’ici été menées. Ce projet, soutenu par la Commission européenne, a réuni 13 partenaires dont le Centre scientifique et technique du bâtiment (CSTB) pour la France. Il a été coordonné par l’Université grecque de Macédoine Ouest. Une part importante du temps passé en intérieur l’est au bureau : 7 à 8 h par jour en moyenne. « La qualité de l’air qu’on y respire est donc importante », souligne l’OQAI.